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Faut-il lui donner des récompenses pour l'éduquer ?
Par Alain Lambert
Les bonnes idées naissent souvent grâce aux petits gestes du quotidien. Il y a un mois, une amie m’a donné quelques friandises dans la main en affirmant : « Tiens Alain ! Essaye ça sur ton chien ! Tu vas voir, il va adorer ! ».
Le genre de phrase qui a le don de m’exaspérer…
D’abord parce que l’idée de donner des récompenses à tout bout de champ à un chien m’énerve prodigieusement.
Pour moi, le plaisir dans la pratique de l’éducation canine c’est d’utiliser des félicitations et des encouragements, pas de me transformer en distributeur de croquettes ambulant. Avoir un chien, par exemple, qui revient parce qu’il a envie de partager ma joie est bien plus noble et bien plus grand que la compromission qui consiste à lui filer de la bouffe pour s’assurer son attachement. Un lien alimentaire bien précaire d’ailleurs puisqu’avec cette méthode, il sera capable de faire les yeux doux au premier étranger venu qui mettra la main dans sa poche. C’est pourquoi, dans ma façon de procéder, la récompense alimentaire n’est qu’un moyen parmi d’autres pour motiver le chien. Elle n’intervient qu’avec parcimonie quand la motivation du chien a tendance à s’émousser ou lorsqu’il doit faire un exercice compliqué.
Ensuite parce que je déteste avoir les doigts qui puent. La plupart des récompenses pour chiens que j’ai utilisé étaient, à l’instar des croquettes, des trucs gras dégoûtants ou des bidules secs peu appétants. Je dois le reconnaître, les récompenses que mon amie m’a donné avaient une texture bien plus adaptée que tout les friandises pour chiens que j’avais utilisé jusqu’alors. Pas de quoi pour autant crier au génie. Il fallait les essayer pour voir leur appétence sur mes clébards et sur les chiens de mes clients. Pendant trois semaines, j’ai utilisé les friandises sur tous les cadors que j’ai promené ou éduqué, pas un seul ne les a refusé ! Un sans faute ! Même les plus difficiles ont adoré prendre ce que je tenais dans la main.
J’ai un très vilain défaut, que l’âge accentue encore, je ne mémorise que ce qui a un intérêt. Je suis allergique à la publicité qui tente désespérément de nous donner envie de choses dont nous n’avons pas besoin. C’est pourquoi je n’avais pas pris soin de mémoriser la marque des récompenses que ma cliente m’avait donné. Quand j’ai constaté à quel point elles pouvaient m’être utiles j’ai cru bon de retenir leurs noms. « Platinum » une appellation pas terrible qui sied plus à un album de hard rock des années 80 qu’à un aliment pour chiens. Peu importe ! Même si cette récompense s’appelait « Sheila B. Dévotion » je n’hésiterais pas un seul instant à en faire la promotion :