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Nouveau déboire à la SPA à Paris (Février 2018)
JOEL PAIN,LE DG DE LA SOCIETE PROTECTRICE DES ANIMAUX LANCE L'ALERTE ET DENONCE LA GESTION DE LA SPA AU PROFIT DE LA PRESIDENTE NATACHA HARRY
Si vous suivez l'actualité de la protection animale, vous savez sûrement que nous nous battons depuis 4 ans, non pas contre la SPA de Paris, mais contre les pratiques de sa dirigeante Natacha Harry. Depuis longtemps nous demandons sa démission pour les raisons que vous trouverez dans les articles ci- dessous :
Notre combat vient de trouver un allié inattendu, rien moins que Joel Pain, le Directeur Général de la SPA qui confirme ce que nous avons dit de Natacha Harry en écrivant ce texte aux administrateurs de l'association pour les prévenir des dysfonctionnements graves qu'il a constaté :
"Bonjour,
Je vous écris afin de vous faire part des graves difficultés que je rencontre dans l’exercice de mes fonctions de Directeur Général de la SPA et afin d’exercer mon devoir d’alerte, alerte que je tente en vain de faire valoir depuis de nombreux mois.
1) Le contexte
J’ai rejoint la SPA le 3 octobre 2016 afin d’y mener la tâche de redressement qu’imposaient notamment :
J’ai découvert que la situation était encore pire qu’annoncée : la présidente m’avait présenté une situation financière florissante, en réalité erronée comme l’a démontré l’abyssal niveau de pertes constatées au titre de l’exercice 2016 une fois la lumière enfin faite sur la réalité de la gestion.
J’ai dû travailler sur tous les fronts :
Il a fallu aussi tirer les conclusions qui s’imposaient concernant l’origine des pertes financière de la SPA : de graves carences de gestion et de contrôle doublées par des choix d’investissement contestables… dans cette dernière catégorie, je citerai l’exemple des Maisons SPA voulues par la Présidente, investissement qui génère à lui seul 3,5 M€ de pertes annuelles récurrentes, sans aucune retombée en retour…
J’ai également dû faire face à la dérive des dépenses de communication (catégorie dans laquelle les dites Maisons SPA pourraient d’ailleurs être rangées mais qui ont délibérément été laissées à part afin de ne pas alourdir un poste déjà pointé par la Cour des Comptes), dont le montant est élevé (près de 2 M€ par an) pour un intérêt qui n’est pas démontré . Désireux d’approfondir ce sujet afin d’y remédier, j’ai alors compris que la communication était le principal critère de décision de Mme Harry , que toutes les décisions étaient pensées en terme de communication, ce que j’ai trouvé peu rationnel et non conforme à l’intérêt de la structure.
C’est à ce moment là que je vous ai proposé un plan d’économie, que vous avez accepté, ce qui a permis de freiner un certain nombre de dépenses envisagées ou amorcées (Maisons SPA de Toulouse, Paris, Lyon…) et d’en stopper d’autres (Maison SPA de Valence, refuge des chiens difficiles…). Des fermetures de sites ont hélas dû être également décidées (Valdencourt, Guyane…) mais ce afin de pouvoir redéployer nos moyens aux endroits où la mission de la SPA serait susceptible d’être menée au mieux de l’intérêt des animaux et des donateurs. Il a aussi fallu rationaliser la gestion et demander des efforts à chacun, ce qui a été difficile et très mal vécu par les salariés dont beaucoup sont très faiblement rémunérés.
Le résultat a été probant puisque nous pouvons espérer un retour à l’équilibre dès cette année, ce qui était loin d’être anticipé comme le démontre le déficit prévisionnel budgété au titre de 2017. Outre quelques bonnes surprises relatives à l’activité des legs et de la collecte, qui démontrent que la SPA conserve sa bonne image historique en dépit des turpitudes traversées, le fait que nous ayons agi avec vigueur sur les postes de dépenses sur lesquels nous pouvions agir a porté ses fruits, ce qui n’a toutefois été rendu possible que par le courage et la coopération de tous les collaborateurs, que nous pouvons remercier et qui peuvent être fiers de leur implication.
2) Devoir d’alerte concernant une prestation injustifiée
Mais l’objectif de mon message n’est pas de faire un bilan d’activité. Cette introduction a uniquement pour but de faire un point sur le chemin parcouru dans un contexte difficile.L’objet de mon message est de vous informer que ma mission a atteint un point de blocage. En effet, j’ai été amené à observer ce que je pense être de graves dysfonctionnements , que je ne suis pas arrivé à faire cesser et que je me dois aujourd’hui de porter à votre connaissance. J’ai en effet épuisé les voies normales d’information et d’alerte, sans aucun résultat, bien au contraire, je suis donc contraint d’en appeler à votre responsabilité, l’avenir de la SPA étant en danger .
Après avoir travaillé avec la Présidente pendant plusieurs mois en bonne intelligence et dans un sentiment d’efficacité, voire de complicité, les choses ont changé. Elles ont changé lorsque j’ai commencé à vouloir traiter de sujets qui se sont révélés être une « chasse gardée ». Dans le cadre de mes démarches de réduction des coûts du fait des importantes pertes financières de la SPA je me suis ému du montant élevé des dépenses de communication dont l’efficacité n’était pas mesurée et dont les retombées me semblaient discutables. Ainsi, par exemple, j’ai estimé qu’investir dans de l’achat d’espace publicitaire (affichage) pour les porte-ouvertes dans des zones géographiques où la SPA n’exploite aucun refuge ne présentait aucun intérêt. Je me suis alors entendu répondre que les sujets de communication étaient hors de mon champ d’attribution, ce qui m’a paru peu compatible avec le rôle de Directeur Général de plein exercice que j’entendais jouer.
Mais le plus grave n’est pas là. Le plus grave se situe sur un terrain plus subtil car moins visible, mais nettement plus dangereux pour la SPA. Dès mon arrivée à la SPA, j’ai découvert l’existence d’une prestataire externe que l’on m’a présentée comme travaillant sur la « communication de crise ». J’ai demandé de quelles crises il pouvait s’agir, et on m’a répondu qu’il s’agissait des crises menaçant l’image de la Présidente. Cette dernière venait d’être prise dans une polémique largement médiatisée suite à un article du Parisien à l’été 2016, aussi ai-je compris qu’en effet il y avait eu une crise, mais qu’elle concernait en réalité bien plus la présidente à titre personnel que la SPA : l’article en question pointait justement des dépenses élevées relatives à l’agence Image 7, qui étaient identifiées comme relatives à la Présidente et à un « travail sur son image ».
J’ai été surpris de l’existence de cette prestation dont je ne comprenais pas l’intérêt. J’ai déjà travaillé avec des personnes autrement plus exposées que la Présidente de la SPA et j’ai pu constater qu’à chaque fois que ces personnes pouvaient être attaquées, elles se défendaient sur leurs deniers personnels, pas avec les finances de l’association qu’elles présidaient. Par ailleurs, mes interrogations ont été renforcées par le fait que travaillaient déjà pour la SPA comme salariées deux collaboratrices dédiées l’une à la Communication et au Marketing, Géraldine Barral, et l’autre aux Relations Presse, Muriel Chrisostome, recrutée précisément pour son expertise et son expérience en matière de … communication de crise.
J’ai compris dans la foulée de quoi il retournait. Mme Chrisostome travaillait sur la communication de crise pouvant concerner la SPA, tandis que la prestataire, Anne Salomon, travaillait sur les sujets concernant la Présidente. Elle a ainsi été mobilisée sur les sujets relatifs à la Cour des Comptes, dont le pré-rapport avait été reçu quelques semaines après mon arrivée. Je ne comprenais pas l’intérêt de son intervention dans la mesure où Mme Salomon ne connait rien à la gestion, rien aux sujets évoqués par la Cour et rien non plus à la SPA, n’ayant de son propre aveu jamais mis les pieds dans un refuge. La Présidente a toutefois estimé que l’intervention de cette personne était indispensable dans ce contexte, et que tout mot écrit au nom de la SPA devrait être au préalable validé par elle . Elle a ainsi passé du temps à relire les réponses que je proposais, le tout avec une valeur ajoutée que je qualifierai sans hésitation d’inexistante.
Je me suis interrogé sur le cadre contractuel de la relation, et j’ai alors découvert que le « travail » de Mme Salomon s’exerçait dans le cadre d’un forfait confortable qui lui garantissait 8400 € de revenus mensuels quel que soit son volume d’activité. Il semblait décent de penser que cette somme aurait dû être destinée à couvrir les travaux de toute nature réalisés pour le compte de la SPA, mais en réalité il n’en était rien puisque une facturation complémentaire a été adressée en mars 2017 au titre des travaux relatifs à la Cour des Comptes, pour un montant de 5400 €, qui venaient donc s’ajouter aux 8400 € de facturation du même mois.
J’ai donc commencé à avoir des doutes sérieux sur le bien-fondé de la prestation et sur sa réalité :
Sur le bien-fondé : considérer que toute forme de communication relève de la compétence d’une prestataire externe de la communication de crise m’est apparu quelque peu excessif. J’ai demandé son avis à la Directrice de la communication, qui avalise le paiement des factures de la prestataire, et celle-ci m’a répondu que Anne Salomon lui était « indispensable pour relire les communiqués de presse »… je lui ai alors dit que compte tenu de son grade de Directeur et de son salaire le plus élevé de la structure après celui du DG (et donc supérieur à celui du DGA), il me paraitrait logique qu’elle assure ce rôle elle-même, faute de quoi l’intérêt même de sa présence à elle pouvait être mis en cause. J’en ai conclu que la « prestation » payée par la SPA à la demande de la Présidente et avec la bénédiction de la Directrice de Communication ne présentait aucun intérêt pour la SPA, qu’il s’agissait donc d’une dépense à couper, a fortiori dans un contexte de lourdes pertes financières et à un moment où nous prenions la décision de geler les salaires de tout le monde, y compris de ceux qui ne gagnent que le SMIC !
Sur la réalité de la prestation : si prestation il y a, nous venons de voir qu’elle ne sert pas les intérêts de la SPA. De quoi s’agit-il alors ? est-ce un travail sur l’image personnelle de la Présidente comme l’évoque le Parisien ? est-ce que la Présidente utilise les services de Mme Salomon pour se faire conseiller dans sa propre communication ? cela pouvait sembler surprenant de la part de quelqu’un qui estime être la seule habilitée à traiter des sujets de communication, tous les autres, DG compris, étant, selon ses propres termes, incompétents en la matière, tellement incompétents qu’il est inenvisageable qu’ils s’adressent à la presse ne fut ce qu’occasionnellement… il est dès lors tentant de voir dans cette prestation un choix discrétionnaire : Mme Harry est une femme de communication, ses revenus reposent sur son image personnelle, qui est son fonds de commerce. Ainsi, plus elle investit sur son image, plus sa « valeur » augmente. Le doublement des dépenses de communication de la SPA, portées à 2 M€ par an, n’est alors ni un hasard ni le fruit d’une réflexion stratégique. Pour preuve, et ce commentaire émane de la Cour des Comptes elle-même, « lorsque les dépenses de communication de la SPA augmentent de 80%, la collecte n’augmente quant à elle que de 41% », traduisant une préoccupante baisse de l’efficacité de la collecte. Mais ce constat de la Cour des Comptes ne pose aucun problème à Mme Harry, qui considère comme normal d’envoyer des centaines de milliers de courriers, d’imprimés et autres journaux tant que cela lui permet de communiquer en son nom et d’apposer sa photographie sur tous les documents, dans un culte de la personnalité inapproprié et sans rapport avec la cause défendue : la protection des animaux. Le déroulement de cette stratégie suppose toutefois de s’assurer que rien de négatif ne vient entacher la précieuse image, et c’est là qu’intervient de nouveau Mme Salomon. A défaut d’apporter une prestation concrète, du moins à ma connaissance, la présence de Mme Salomon a le mérite de rassurer la présidente, de lui rappeler aussi souvent que nécessaire à quel point la préservation de son image est primordiale et justifie les investissements les plus couteux. En conclusion, si prestation il y a, elle est bel et bien au service quasi exclusif des intérêts de la Présidente, en aucun cas de celui de la SPA. Cette prestation existe depuis décembre 2013. Cela signifie en clair que, quelques mois après avoir été élue, Mme Harry a considéré comme indispensable à son nouveau rôle de Présidente de s’assurer les services d’une officine connue pour être la plus couteuse de la place en matière de communication, Image 7 étant l’agence des riches, des célèbres et des puissants.
Mais est-ce que tout cela justifiait les 450.000 € payés à date par la SPA à Mme Salomon, que ce soit via sa société C120 ou par le biais d’un contrat de sous-traitance avec la société Image 7, dont Mme Salomon est une ex-salariée ? Que la SPA soit primordiale pour Mme Salomon, cela ne fait aucun doute. Percevoir 8400 € par mois pour passer quelques heures à relire quelques communiqués de presse mensuels et à passer quelques coups de fils à des journalistes pour leur demander de ne pas avoir la dent trop dure contre Mme Harry, est en effet assez confortable ! Soit la SPA est son seul client et dans ce cas Mme Salomon a beaucoup de temps libre, soit la SPA est un des clients de Mme Salomon et son compte de résultat est suffisamment opulent pour justifier qu’elle n’ose pas publier ses comptes, ce qui pourrait amener la SPA a lui demander de pratiquer un tarif associatif…
3) Des faits d’une gravité croissante
Il me parait important d’évoquer un épisode concret très évocateur de tout cela et qui constitue le point de départ de mon action.
Le 26.4.17 nous sommes contactés par un journaliste du Canard Enchainé, Thierry Lévèque, qui veut interroger Mme Harry suite à la publication du rapport de la Cour des Comptes. Pour une fois, étrangement, la Présidente ne veut pas être en première ligne et me demande de recevoir le journaliste. Il ne faut y voir ni une preuve de confiance ni un blanc-seing de communication mais plutôt une forte peur vis-à-vis de ce qui va être demandé, puis publié. Je fais alors l’objet d’un briefing très précis sur ce que je dois dire, et d’une mise sous surveillance rapprochée puisque Mme Harry demande à Mme Salomon de participer à l’entrevue avec le journaliste, ce que Mme Salomon accepte de bonne grâce, sachant qu’elle ne pourra en aucun se présenter comme Anne Salomon, intervenante d’Image 7. Elle sait pertinemment que le sujet Image 7 est un sujet potentiellement explosif, qu’il s’agit d’un des motifs de l’entretien voulu par le Canard Enchainé, et qu’elle ne peut par conséquent participer à découvert. Et c’est ce qui se passera. La responsable des Relations Presse, Muriel Chrisostome est également présente, et Anne Salomon se fait passer pour une collaboratrice de la SPA, endossant de facto une fausse identité et une fausse fonction. Divers sujet sont traités et, à un moment donné, le journaliste demandera clairement si la SPA continue à recourir aux services d’Image 7 : nous sommes alors contraints de répondre « non » pour éviter un nouveau scandale relatif aux libertés que prend Mme Harry avec les finances de la SPA lorsqu’il s’agit de son image de sa communication…
A l’issue de cette épisode j’ai considéré que nous faisions face à un réel problème et que mon éthique personnelle était mise en jeu. L’intégralité de mon parcours professionnel est encadré par des principes auxquels je n’ai jamais dérogé et auquel je ne dérogerai pour personne et pour aucune raison. L’honnêteté, la rectitude, le respect de la loi et l’équité sont pour moi des vertus cardinales, qui prévalent sur toutes autres considérations. Je l’avais dit à Mme Harry à mon arrivée lorsqu’elle évoquait les comportements douteux de certains, je suis parfois rigide, souvent intransigeant et toujours exigeant, mais j’ai mon indépendance d’esprit, une haute conception de la loyauté et de mes engagements vis-à-vis de la structure qui m’emploie, les agissements répréhensibles ne sont pour moi pas concevables.
Dans ce contexte, à partir de l’épisode du Canard Enchainé je ne pouvais accepter que les choses restent en l’état. Par la suite, les faits s’enchainent comme suit :
Le cœur de ce qui nous préoccupe est en réalité une synthèse de tout ce qui a été exposé :
la prestation de Mme Salomon existe peut-être, mais pas pour la SPA. Elle sert les intérêts de la Présidente, ce qui alimente mes craintes et la nécessité que j’ai fini par éprouver de porter ce sujet à votre connaissance. Il existe une qualification précise pour ce genre d’agissement. Il pourrait s’agir :
Dans les faits, et dans la mesure où je n’ai jamais obtenu de preuves d’activités réelles, ce qui m’aurait paru légitime en tant que Directeur Général, j’ai fini par acquérir la conviction que Mme Salomon travaille pour partie pour Mme Harry et, pour l’autre partie est rémunérée pour une prestation qui ne revêt aucun matérialité ni réalité.
Par conséquent, je crains que Mme Salomon comme Mme Harry se soient mises depuis plus de 4 ans dans une situation d’agissements délictueux.
Soulignons également que rien de cela n’aurait été rendu possible sans la coopération active et la complicité de la Directrice de la Communication, Géraldine Barral.
4) Les représailles à mon encontre
A partir du moment où j’ai commencé à m’opposer à Mme Harry sur les sujets de communication en général et sur la prestation d’Anne Salomon en particulier, mes problèmes ont commencé. J’ai agacé en voulant réduire les dépenses de communication, j’ai énervé en faisant part à Mme Harry de mes critiques sur la qualité insuffisante du travail de la Directrice de la Communication, et j’ai finalement exaspéré en voulant stopper la prestation d’Anne Salomon : tout cela a déclenché une réaction qui a dépassé ce que je pouvais imaginer, et pour cause.
Au regard des soupçons graves que j’évoque ce fait peut sembler anecdotique mais me parait révélateur d’un esprit et d’une dérive autocratique majeure : Mme Barral a été recrutée en mars 2015 en tant que Directrice du Marketing et de la Communication par Mme Harry, contre l’avis du cabinet qui avait été mandaté pour son recrutement. En réalité, loin de chercher une professionnelle du marketing ou de la communication, Mme Harry cherchait une personne influençable et manipulable, qui en l’échange d’une rémunération sans commune mesure avec son expérience, aussi inadaptée que jalonnée de trous et de zones d’ombre, allait jouer en toute fidélité le rôle d’exécuteur des basses œuvres. Mme Barral a passé le plus clair de son temps à surveiller tout le monde, en permanence, et à dénoncer les collaborateurs qui, à ses yeux devaient d’être sanctionnés.
J’avais confiance dans cette personne, jusqu’à ce que je comprenne par recoupements que tout ce que je disais était répété à Mme Harry. J’ai compris qu’elle appelait les uns et les autres dans le Réseau pour collecter de l’information, cherchant de l’information y compris sur les dossiers confidentiels qui ne la concernaient pas. En la personne de Mme Barral, Mme Harry disposait d’yeux et d’oreilles lui permettant d’exercer la surveillance que son manque de présence à la SPA ne lui permettait pas d’exercer en direct. Cette obsession de l’information et de la maitrise de l’information était nourrie par cette organisation et permise par cette relation de dépendance contraire à l’éthique professionnelle et incompatible avec un exercice serein et complet de mon rôle de DG, mais explique comment les prestations de Mme Salomon ont pu s’épanouir en toute discrétion : Mme Harry voulait la prestation, Mme Barral en validait les factures et tentait d’en défendre la légitimité, et Mme Salomon aidait Mme Barral à faire le travail que son manque de compétence ne lui permettait pas d’accomplir.
A partir de là, j’ai compris que j’étais sous surveillance rapprochée. Mme Harry a commencé à m’abreuver de reproches non étayés et me montrant que nous avions basculé sur un registre « personnel ».
Ce qui m’était reproché était le fruit d’une surveillance assez étrange et étroite, dont l’origine pourrait bien relever de la violation de vie privée. Je me suis même demandé si mon bureau n’aurait pas été sur écoute voir vidéo surveillé. Je dispose d’éléments d’information qui me laisse craindre que tel était en effet le cas.
Aujourd’hui, je fais l’objet de mesures disciplinaires visant directement à tenter de me faire taire, et dont voici l’historique récent, sachant que je suis le 3° Directeur Général sous le mandat de Mme Harry à faire l’objet d’une « perte de confiance », d’une surveillance intrusive et de manœuvres d’intimidation à des fins d’éviction :
Je suis dans mon bureau, il est 12h30, la Présidente entre dans mon bureau pour me dire qu’elle veut me voir dans 15 minutes
En se laissant aller à ce genre d’agissements totalement irrationnels la Présidente de la SPA a perdu son sang-froid, toute capacité d’analyse, et a démontré son incapacité à mettre l’intérêt de la SPA en tête de ses préoccupations. Elle agit comme quelqu’un qui se sent en danger et pense qu’en écartant celui qui alerte elle fera disparaitre la cause de l’alerte. Au contraire, tout ceci ne fait que confirmer les craintes, les interrogations et les soupçons développés précédemment.
5) Les suites
La première étape de l’alerte que j’ai lancée comprend l’ensemble des démarches que j’ai entreprises, aussi bien pour tenter de comprendre le rôle de Mme Salomon que pour tenter de stopper cette prestation lorsque j’ai eu le sentiment que le mode de réalisation pouvait être constitutif d’un délit.
Mme Harry a été mon interlocutrice dans cette phase, ce qui paraissait logique compte tenu de ma position hiérarchique.
Devant le refus d’écoute et l’obstruction de la Présidente, je me suis fait plus incisif mais sans succès.
Je passe désormais à l’étape suivante, qui vous concerne.
En tant qu’administrateur vous êtes concernés au premier chef par les faits rapportés, et je sais que cela trouvera un écho chez vous puisque dès novembre 2016 Mme Van de Noort demandait par email des précisions concernant la prestation d’Image 7…
Il relève de votre rôle, de votre devoir, d’instruire cette affaire avec la plus grand diligence. En effet, vous allez devoir sans délai faire la lumière sur ce dont je vous informe et ce d’autant plus rapidement que j’ai entrepris ou que je vais entreprendre les démarches qui relèvent de mes responsabilités :
Afin de tenter de résoudre cela en minimisant les dommages, je ne vois que trois possibilités :
Pour l’ensemble de ces raisons, je pense que vous devez vous interroger sur la confiance que vous pouvez avoir en Mme Harry, qui manipule le CA dans un seul intérêt : le sien.
Sauver la SPA des tumultes à venir passe par son départ.
Vous préserver vous-même des mises en causes personnelles futures passe également par un vote de défiance de votre part.
Ne pas le faire reviendrait à cautionner les pratiques décrites et pourrait être interprété comme de la complaisance, voire comme une certaine forme de complicité si les délits potentiels étaient avérés, sachant que leur montant équivaut au budget de fonctionnement du refuge des chiens difficiles dont la réalisation a été différée pour raisons… budgétaires…
Restant à votre disposition, je vous prie de croire en l’assurance de mon profond dévouement.
Joël Pain "
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La parodie du JPA "DENTAFRIC!"
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les pages du JPA sur la SPA de Paris :